Le SARS-COV 2 est une nouvelle maladie.
Ce qui veut dire que PERSONNE n’est immunisé. S’en suit donc naturellement un très grand nombre de malades. Parmi ces malades, un nombre significativement élevé de personnes développent une forme pauci symptomatique. Parmi ces malades, un nombre significativement faible de personnes développent une forme grave et décèdent. Quoi qu’il en soit, pour que cette maladie passe, il faut qu’un nombre suffisant de personnes soient immunisées (cela s’appelle l’immunité de groupe). Il ne s’agit donc pas d’empêcher les gens de contracter cette maladie, mais bien de diminuer le nombre de malades par unité de temps.
Pourquoi aplatir la courbe ?
Si tous les cas sévères arrivent en un temps court, le système de santé sera dépassé. Et l’on assistera à une perte de chance pour les malades (COVID mais aussi non-COVID) qui nécessitent une surveillance intensive. Il faut donc aplatir la courbe. C’est-à-dire rallonger le temps durant lequel les personnes vont se contaminer. Cela permet de gérer les ressources en bonne intelligence. Le nombre de lits d’hospitalisation, le nombre de lits intensifs, le matériel mais aussi les ressources humaines. Les soignants sont des super-héros mais ils n’en restent pas moins humains et susceptibles de contracter le COVID-19.
Comment faire pour aplatir cette fameuse courbe ?
Le confinement : Isoler les gens de manière à ce qu’ils ne soient pas en contact les uns des autres. Donc la transmission diminue, donc le temps de doublement augmente. On aplati la courbe.
La distanciation sociale : Une distance de 1.5m entre les personnes, on ne se touche plus, 1 personne par 10m2 dans les supermarchés. Ne pas transmettre. On aplati la courbe.
Le lavage des mains : Une bonne hygiène des mains entraine une diminution de contamination. Si je suis malade, je ne contamine pas les autres. Si je touche un endroit qui a été touché par une personne malade, je ne me contamine pas. On aplati la courbe.
Le traitement précoce : Encore à l’étude, certains médicaments pourraient, outre le fait de diminuer les formes graves, diminuer le temps de contagiosité. Donc, on aplati la courbe !
Le futur proche
Pour majorer encore l’efficience du confinement, il faut pratiquer un dépistage de masse. Cela permettra d’isoler les gens malades et d elaisser repartir au travail les gens guéris. Par là, on relance l’économie qui, bien que cela semble dérisoire face à la crise sanitaire n’en reste pas moins la survie de notre société.
Il existe deux façon de dépister. Par des frottis naso-pharyngés, comme cela se fait en ce moment. Et via ue prise de sang réalisant une sérologie (IgG et IgM).
Le premier moyen est peu fiable. Peu sensible. Mais il a le mérite d’exister, de ne pas coûter cher et d’avoir été rapidement mis en place.
Le deuxième est plus onéreux, beaucoup plus précis surtout nécessite une mise en route plus difficile. Ce test va arriver. Cela permettra de définir, non seulement qui est malade mais surtout qui est guéri et immunisé !
Pour majorer encore l’efficience des mesures, mais avec raison, il faut augmenter la distanciation sociale tout en diminuant le confinement. J’ai nommé le port du masque FFP1 pour tout le monde ! Pourquoi ne l’a-t-on pas fait avant me direz-vous ? Parce que on a dû d’abord protéger les soignants avec ce type de matériel qui était déjà en pénurie, avant de protéger la population. Justice distributive quand tu nous tiens !
L’après COVID
Il y aura un après. Personne ne sait dire aujourd’hui, quelles seront les modifications de notre système-terre. Mais en tout cas, il est fort à parier que, comme après une guerre, le monde changera. Et c’est sans doute une bonne nouvelle.
On peut se permettre de penser à l’après. Ce n’est pas parce que nous devons rester alertes, prudents, citoyens que nous ne pouvons pas garder espoir. Nous pouvons agir au présent mais il n’est pas interdit de rêver d’avenir et de nous projeter. Un jour nous serons à nouveau libres. Un jour nous aurons battu cette pandémie.
D’ici là, on ne lâche rien !
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