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  • Photo du rédacteurDr Claude Hautain

La piscine : joie de l’été mais aussi danger potentiel


De la prévention en général

« Mieux vaut prévenir que guérir » dit le vieil adage populaire. Et lorsque l’on parle de l’enfance et de son insouciance face aux dangers, telle phrase est fort à propos.

Loin de moi l’idée de verser dans le sensationnalisme, les médias s’en sont suffisamment donnés à cœurs joie durant la pandémie à Sars CoV 2. Néanmoins, le temps qu’il fait et la période estivale sont souvent synonymes de relâchement et d’oisiveté. Tel est un si grand plaisir de flâner au bord d’une piscine en villégiature ou dans son propre jardin. Mais le danger est souvent là lorsque l’on s’y attend le moins.

Quelques chiffres interpellant

Les accidents sont la première cause de décès des moins de 15 ans.

Près de 60% de ces derniers sont des accidents domestiques.

La noyade représente à elle seule la troisième cause de mortalité de cette même population

De la prévention en particulier

En vrac, sans jauger de la priorité de ces mesures, il faut veiller à :

1) Ne jamais laisser un enfant sans surveillance, même une minute.

2) Le soleil et le calme invitent à la sieste. Un moment de trop et l’assoupissement du parent gardien peut survenir.

3) Eviter le partage de responsabilité. Ne pas penser que c’est l’autre qui surveille. Toujours nommer un responsable et se parler.

4) Apprendre à nager à l’enfant le plus tôt possible. Ou en tout cas à se sortir d’une mauvaise passe. Les bébés nageurs sont une bonne solution.

5) Utiliser un dispositif de flottaison adapté. C’est une aide pour l’enfant mais cela ne remplace pas la surveillance.

6) Eviter les soirées avec beaucoup de monde dans la piscine. Tout le monde et personne ne surveille vraiment l’enfant.

7) Placer un volet de piscine. C’est un précieux atout pour protéger l’enfant en dehors des périodes de baignades. Veiller à ce qu’il supporte au moins le poids d’un adulte.

8) Etre titulaire d’un brevet de secouriste. Des cours de réanimation adulte et pédiatrique sont dispensés par des organismes agréés, comme la croix rouge ou l’ERC (European Resucitation Council). Ces cours peuvent être agrémentés de spécificités sur la noyade, n’hésitez pas à vous renseigner et à vous y inscrire.

9) Maîtriser sa consommation alcoolique. L’ébriété entraîne un manque de vigilance. A l’égard de l’enfant dans l’eau aussi.

Et si l’accident survient

Sortez l’enfant de l’eau.

Appelez à l’aide.

Commencez les manœuvres de réanimation.

Gardez votre calme.

Appelez le 112 en précisant, l’adresse exacte, votre nom et la raison de l’appel.

Déléguez quelqu’un pour aller accueillir les secours et les guider vers vous lors de leur arrivée.

D’ici là, n’oubliez pas de vous amuser en restant vigilant.

Attention ne rime pas avec contrition.

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